Travail soutenu, réussites inspirantes
Quand Kent a quitté l’école secondaire avant d’avoir obtenu son diplôme, on n’aurait pas cru qu’il finirait par fréquenter la faculté de droit. Avec l’aide de son père, il a décroché un emploi dans une banque, un poste où il a connu, selon lui, « un succès particulièrement lamentable ». À un tel point d’ailleurs, qu’il a décidé qu’il valait peut‑être mieux retourner à l’école. Il est devenu chauffeur de taxi pendant un an, le temps de mettre de l’argent de côté et de pouvoir s’inscrire à l’université en tant qu’étudiant adulte. Puis, il a été admis à l’Université Saint Mary’s. Plus âgé que les autres étudiants et riche d’une certaine expérience de vie, il prenait maintenant ses études très au sérieux, devenant même premier de classe. Il a obtenu un premier diplôme avec très grande distinction en anglais et en philosophie.

Un jour, il a vu une affiche à l’université rappelant aux étudiants qui s’intéressaient à des études en droit d’apporter leur relevé de notes au doyen. Kent a donc rencontré son doyen, qui, favorablement impressionné, lui a fait savoir qu’il pourrait obtenir une bourse complète pour l’Université du Nouveau-Brunswick. Incrédule, Kent a fini par porter son choix sur l’Université Dalhousie, puisqu’il vivait à Halifax. Il a reçu la bourse Beaverbrook, se classant au quatrième rang d’un groupe d’étudiants très doués. Pour le « décrocheur et banquier raté », il s’agissait d’une réussite marquante et digne de fierté.

Kent a fait son stage chez Clark Drummie, à Saint John, avant d’ouvrir le cabinet Rideout and Robinson à Moncton au début des années 1980. En 1987, il a fondé avec deux associés le cabinet aujourd’hui connu sous le nom de Bingham Droit.

Sympathique et intelligent, généreux de son temps et sachant inspirer la confiance des autres, Kent a assumé un rôle de dirigeant dans presque tous les conseils et les comités auxquels il a siègé, incluant la Chambre de commerce du Grand Moncton, la Commission économique du Grand Moncton, la Direction de l’Aéroport international du Grand Moncton, l’Autorité policière régionale de Codiac et le Moncton Gun Club.